L’ambre des baumes - L’incroyable voyage de Pythéas

Pythéas, scientifique et explorateur Massaliote du IV ème siècle avant JC se voit proposer une mission extraordinaire par Alexandre le Grand. Ce dernier lui intime d’ouvrir de nouvelles voies de commerce pour acheminer du nord de l’Europe vers la Méditerranée, l’ambre (précieux pour les rites et les bijoux) et l’étain (nécessaire à la fabrication du bronze donc des armes).

A cette époque, le détroit de Gibraltar est alors tenu fermé par la flotte Carthaginoise et sur les anciennes routes de commerce continentales, les différentes tribus celtes se livrent à des guerres intestines sans merci. Pythéas décide de partir en expédition par la mer, en évitant habilement Gibraltar mais sans bateau propre afin d’être plus souple dans son organisation. Il peut s’en remettre alors aux navigateurs locaux qui connaissent mieux les particularités de chaque région et chaque climat. Alexis, son élève de 15 ans pour qui il est un véritable Pygmalion, l’accompagne dans son aventure. Leur expédition les conduit en Bretagne, en Grande Bretagne, en Ecosse, en Islande et jusqu’au cercle polaire. Ils partent ensuite pour la Baltique et ses pierres de feu (ambre). Notre héros et son élève rencontreront nombre de déboires, de joies, de tribus, de coutumes ainsi que la mort et l’amour. Ils retourneront à Massalia avec le sentiment d’accomplissement de la mission dont ils étaient investis. Quelques temps après, Aristote vient voir son ami Pythéas à Massalia pour lui annoncer que la géopolitique a changé. En effet Alexandre le grand est mort. Les cartes s’en trouvent rebattues. Le philosophe l’incite, tout comme son meilleur ami Aristide, à prendre des responsabilités dans la vie de la cité phocéenne. Un piège lui est tendu, une trahison poignarde ses ambitions mais Pythéas, fidèle à son instinct de survie, rebondit et embrasse contre toute attente une autre vie qui l’étonnera lui-même.
Les faits historiques sont documentés, l’histoire est rédigée à la manière d’un roman d’aventure de 314 pages pleines de rebondissements. La grande quantité de dialogue rend le récit très vivant.