Epouse d'un passionné de voile, F. Platnic a dû se mettre à la plaisance. Elle raconte avec humour toutes les misères que les plaisancières de fortune rencontrent au port, au large, la nuit, le jour ou lorsque leur compagnon n'est pas content et qu'il le fait bruyamment savoir.
Saleté de cordage ; impossible de l'attraper ! le quai se rapproche, on va toucher, on va toucher ! c'est fait : on a touché ; vite la corde, je l'ai - comment on fait un noeud déjà - flûte, le bateau s'éloigne, je me suis encore trompée de sens et l'amarre est tombée à l'eau, saleté d'amarre, et la pendille est en train de se prendre dans l'hélice ! J'en connais un qui va encore râler, et d'ailleurs qui râle déjà depuis dix bonnes minutes.Mais qu'est ce que j'ai fait au bon dieu !Et c'est comme ça depuis que j'ai accepté de mettre un pied sur ce rafiot de malheur.