Erich Scheurmann (1878-1957), peintre et écrivain, séjourne aux Samoa de 1914 à 1916, alors îles de l'Empire allemand, où il recueille les pensées du chef de tribu Touiavii qui avait effectué un voyage en Occident. Sa description des modes de vie et de pensée du Papalagui, c'est-à-dire du Blanc, offre la possibilité d'un regard neuf sur l'homme occidental.
Touiavii, le chef de la tribu de Tiavéa, a observé de près cet être étrange qu'est le Papalagui et en dresse un portrait plus éclairé que ne pourrait le faire un ethnologue :
le Papalagui étouffe son corps avec des peaux lourdes et serrées qui le privent de soleil ;
le Papalagui vit dans des coffres de pierre empilés, séparés par des fentes bruyantes et grises ;
le Papalagui est obsédé par le métal rond et le papier lourd qui régissent toute sa vie ;
le Papalagui a inventé un objet qui compte le temps ; depuis il court sans cesse derrière...
Le Papalagui a développé bien d'autres maladies et comportements absurdes...
Alors le sage Touiavii, qui vit dans les îles Samoa, aimerait bien que son peuple ne devienne pas comme le Papalagui, ce curieux homme blanc qui vit en Europe.
«Un best-seller mondial et vivifiant.»
Psychologies