Une sélection de cent épisodes ayant marqué l'histoire de la course à la voile. Les auteurs abordent notamment les plus grands navigateurs, les avancées techniques, les épreuves et les records de ce sport.
Dans ce dixième titre de leur collection des « 100 Histoires de légende », Gérard et Julien Holtz rendent hommage aux pionniers et aux aventuriers de la navigation, ils retracent l'origine des principales courses, ils décryptent les innovations majeures, ils réalisent le portrait des grands navigateurs et vous racontent les drames et scandales... Morceaux choisis :
Colonisation : si l'on parle espagnol et portugais en Amérique du Sud, c'est parce que, en 1494, le pape Alexandre VI a partagé la conquête du monde entre les deux royaumes !
Défi royal : c'est une régate entre le roi Charles II et son frère qui, en 1661, a donné naissance à la pratique de la plaisance et de la course à la voile.
Sécurité : la norme SOLAS, qui régit toutes les règles de sécurité en mer, est née en 1914, suite au naufrage le plus dramatique de l'histoire, celui du Titanic...
Modélisme : le régulateur d'allure a été inventé en 1935 par un champion du monde de navigation en modèle réduit !
Mythomane : l'histoire incroyable - mais vraie - de Donald Crowhurst qui, participant en 1968-1969 à la première course en solitaire autour du monde, fabule sur son parcours puis se suicide en mer...
Bling-bling : le destin du Phocéa, conçu par Alain Colas pour remporter la Transat anglaise 1976 et devenu le yacht de luxe de Bernard Tapie.
98 secondes : l'écart infime entre Malinovsky et Birch à l'arrivée de la première édition de la Route du Rhum, en 1978.
Tube : évoquant la disparition d'Alain Colas à bord de Manureva, Serge Gainsbourg est l'auteur, en 1979, du plus grand tube d'Alain Chamfort.
Baby-skipper : à 16 ans, Jessica Watson devient en 2010 la plus jeune navigatrice (hommes et femmes confondus) à accomplir un tour du monde.
Soli-Terre : en 2017, François Gabart réalise en solitaire un tour du monde record en 42 jours.
Calculette : mobilisé dans le sauvetage de Kevin Escoffier, Yannick Bestaven, 3e à l'arrivée, remporte le Vendée Globe 2020 grâce à 10 heures de compensation.