Portrait de cette océanographe, photographe, cinéaste, journaliste et essayiste qui a toute sa vie cherché à percer les mystères de l'océan, de Terre-Neuve aux côtes mauritaniennes en passant par l'Adriatique ou la mer des Barents. Cette passion devient très tôt un combat écologique et dès les années 1930 elle lance l'alerte sur les dangers de la pollution des mers et de la surpêche.
« Sur le sol terrestre, aujourd'hui, on produit, méthodiquement. Dans le milieu océanique, on exploite, aveuglément. »
Anita Conti
Racleurs d'océans, 1953
Les clandestines de l'histoire
Océanographe aux multiples facettes - essayiste, journaliste, photographe, cinéaste -, Anita Conti a cherché toute sa vie à percer les mystères du monde marin. De Terre-Neuve aux côtes mauritaniennes, de l'Adriatique à la Méditerranée, elle aura passé plus de temps sur l'eau que sur la terre ferme.
Dès les années 1930, Anita Conti lance l'alerte sur les dangers de la pollution et de la surpêche. Trente ans plus tard, elle tentera d'apporter une réponse en se révélant aussi pionnière de l'aquaculture.
La vie de celle que les marins surnommèrent « La Dame de la mer » illustre la prise de conscience d'un constat écologique universel : si les océans représentent les 3/4 de la surface de notre planète, l'avenir de celle-ci dépend de leur sauvegarde.