Présentation des forces armées allemandes en France à la veille du débarquement et des raisons de la défaite du Reich qui avait pourtant engagé ses meilleures troupes dans cette bataille.
6 juin 1944, au Berghof. Suivant son habitude, Hitler s'est couché tard, vers trois heures du matin. Il ignore que les combats ont commencé en Normandie. S'agit-il de l'Invasion, du véritable Débarquement ? On hésite à réveiller le maître du Reich. À quoi bon s'il ne s'agit que d'opérations de faible envergure ? À midi, Hitler laisse tomber ce commentaire laconique : «Alors, ça y est.»
À ce moment-là, l'armée allemande affronte les Alliés depuis près de dix heures. La bataille des plages est engagée depuis l'aube et, dans les bunkers du mur de l'Atlantique, les soldats allemands luttent avec l'énergie du désespoir. Puis viennent la guerre des haies et les combats pour Caen et Saint-Lô.
Cette bataille, la plus célèbre de la Seconde Guerre mondiale, scelle la défaite du IIIe Reich. Or pourquoi et comment l'armée allemande, si expérimentée, a-t-elle finalement été vaincue ? Au jour le jour, Benoît Rondeau retrace le Jour J et les cent jours de la bataille de Normandie tels que les ont vécus les Allemands, du simple soldat au général du Reich. Ce faisant, il nous livre une nouvelle histoire du Débarquement.