1944, à la veille du débarquement allié, à Jumainville, petit village comme tant d'autres, les habitants se sont accommodés de l'Occupation, mais c'est par leur vert langage, leur existence vigoureuse, leurs plaisanteries et leurs peines qu'ils résistent à leur manière. Prix Goncourt 1945.
« Pas le moindre bruit ; personne ne souffle ; pas de lumière.
Le couvre-feu tient le village coincé ; il est oppressé, comme une poitrine sous un genou ; ça le serre. L'heure allemande. Je n'ai pas entendu sonner minuit ; l'heure boche ! »