La dernière étape du voyage à pied de B. Ollivier mène le lecteur des neiges du Pamir au désert du Taklamakan, puis du désert de Gobi jusqu'à la Chine des Han, et rend compte de son expérience : l'hospitalité de l'islam vis-à-vis des voyageurs, le retour à la civilisation mais aussi de son expérience personnelle, celle de sa propre découverte.
Longue marche
À pied de la Méditerranée jusqu'en Chine par la route de la Soie
III. Le Vent des steppes
Des neiges du Pamir aux ruelles de Kashgar, seule métropole d'Asie centrale à vivre encore à l'heure des Mille et Une Nuits, des interminables déserts du Taklamakan et de Gobi à la Chine des Hans, Bernard Ollivier continue de marcher sur la route de la soie. Il en arrive, chemin faisant, après être passé sur les traces des anciens fidèles à l'enseignement du Bouddha, à regretter la générosité de l'Islam si familier au voyageur. S'il tire quelques conclusions personnelles et peine à retrouver les repères d'un monde soit-disant moderne, c'est toujours sur le ton pudique et réservé qui donne à son récit l'écho de l'universel.
« Bernard Ollivier est un voyageur, il ne se prend pas pour un écrivain. Le résultat est qu'il écrit souvent mieux que les écrivains patentés... » Pierre Lepape, Le monde
« Passionnant. Mieux qu'un récit de voyage, un itinéraire à la rencontre de l'autre. » Alexis Liebaert, L'événement