L'histoire de la course Sidney-Hobart de 1998 à partir d'interviews des participants. Le bilan de la 54e édition de cette course de voiliers fut particulièrement lourd : plusieurs morts, des navires abandonnés, plusieurs dizaines de marins sauvés en mer. Sont ainsi narrés le suspense du départ, l'arrivée soudaine d'une tempête...
Cela va être un massacre», prophétisa un météorologue après avoir découvert les nouvelles prévisions, une heure après le départ de la Sydney-Hobart 1998. Un jour plus tard, six hommes vont mourir en mer, cinquante-cinq autres seront sauvés d'urgence et cinq navires disparaîtront à jamais.
Si tous les ans la traversée des six cent trente milles qui séparent les côtes australiennes de la Tasmanie réserve des surprises, la course de 1998 allait se révéler la plus dangereuse, la plus meurtrière.
115 voiliers au départ parmi les plus beaux et les plus sophistiqués du monde, tels celui de Larry Ellison, le patron d'Oracle, le Sayonara, le Brindabella, le Sword of Orion, le Winston Churchill... et seulement 43 à l'arrivée.
Bruce Knecht raconte, heure par heure, la montée en puissance de la tempête, les vagues gigantesques, la plus grande opération de sauvetage jamais organisée en Australie, l'héroïsme de certains, le vertige des autres. Mais surtout, grâce aux multiples témoignages - du simple matelot au chevalier d'industrie -, on comprend que, pour tous ceux qui ont survécu à cette tragédie, aucun ne verra plus jamais la vie - sa vie - de la même façon.