Une petite annonce dans le Times : le patron d'une barge est à la recherche d'un mousse. Et voici Ella Maillart, celle que Paul Morand appelait la femme du monde, engagée sur le Volontee, entre la Tamise, les côtes françaises et les canaux hollandais.
«Les pages qui suivent consistent en des évocations de mon insouciante jeunesse... Afin de mieux comprendre mon histoire, que mon lecteur sache que dès mon plus jeune âge j'ai tâté de radeaux faits de planches et de rondins. Que par la suite, et durant maintes années, j'ai consacré à la voile toutes mes heures de loisir, toutes mes vacances d'été. Des dériveurs, d'abord, et autres coques de noix. Jusqu'au jour où on m'a confié un vrai bateau.»