Retrace l'histoire du plus grand dériveur polaire au monde. Conçu pour J.-L. Etienne, l'Antartica, racheté par P. Blake est devenu le Seamaster. Le navigateur a mené à son bord des missions d'étude des glaces polaires et de protection de l'environnement soutenues par le PNUE. Depuis la mort de son propriétaire, racheté par E. Bourgois, il continue sous le nom de Tara ses expéditions scientifiques.
« J'ai pensé à un bateau qui profiterait de la pression de la banquise pour s'élever au-dessus de la glace, au lieu d'être broyé. J'ai pensé au noyau d'une olive que l'on presse entre ses doigts ». Cette idée simple fonctionne depuis quinze ans. Elle a permis au Docteur Jean-Louis Etienne, le « marcheur des pôles », à Sir Peter Blake, le plus grand marin du siècle, et enfin, à Etienne Bourgois, nouveau propriétaire du bateau, d'attirer l'attention sur l'eau et la fragilité de notre terre qui en dépend. Demain, Tara va repartir vers le pôle nord pour voir ce qui n'a jamais été vu, la fonte de l'Arctique le point clé du réchauffement de la planète. Pendant deux ans dont la moitié dans la nuit polaire, Tara se laissera enfermer par les glaces, avec des scientifiques à son bord, et ressortira dans la lumière pour parler plus précisément de notre avenir. Tara est un Conquérant de l'utile.