Ce récit de voyage a pour cadre le Magne (Mani, en grec) que l'auteur a sillonné au long des années 1950. Montagneuse et hérissée de maisons-tours, la région est celle qui, dans la mythologie grecque, était réputée abriter l'entrée des enfers.
Mani
Voyages dans le sud du Péloponnèse
Dans les années 1950, Patrick Leigh Fermor et sa femme Joan se lancent à l'assaut des rochers escarpés du Magne (Mani en grec), une des régions les plus sauvages et les plus isolées de Grèce. Partis des faubourgs de Sparte, ils escaladent ce promontoire hérissé de maisons-tours qui s'avance à l'extrême sud du Péloponnèse, jusqu'au cap Matapan où la mythologie situe l'une des entrées de l'Hadès. Ils cherchent à explorer les sites les moins fréquentés. Ce récit est, selon son auteur, le « contraire d'un guide de voyage ».
« En Grèce, tout est passionnant, tout mérite l'attention. Chaque rocher, chaque ruisseau évoque presque toujours une bataille, un mythe, un miracle, une anecdote paysanne ou une superstition. Les paroles et les péripéties, presque toujours étranges et mémorables, s'accumulent à chaque pas, au fur et à mesure que le voyageur poursuit son chemin. »