Ebenezer Le Page n'a jamais quitté Guernesey. Sa fin approche et, sur un cahier d'écolier, il raconte son histoire et celle de son île. Il décrit cette terre, ni française, ni britannique, celle où Victor Hugo vécut l'exil, évoque des personnalités qu'il a connues, ses rapports d'amitié, d'amour ou d'indifférence. Posthume, ce roman devait constituer le premier tome d'une trilogie.
« Je ne sais pas pourquoi, mais c'est toujours les gens que je n'aime pas qui réussissent en ce bas monde. »
« C'est ce que l'on appelle une création littéraire et, disent les orfèvres en la matière, romanciers et critiques, une exceptionnelle réussite. »
Maurice Nadeau