Afin de tenir la promesse qu'il avait faite à un vieil oncle mourant de jeter ses cendres dans le Rio Grande, le narrateur, bibliothécaire, s'embarque sur un cargo. Au départ du Havre, il part à Buenos Aires. A bord, il s'occupe comme il peut. A partir de vieilles lettres d'amour, il tente de reconstituer la vie de son oncle ainsi que les raisons de ce dernier voyage.
Retour à Buenos Aires
« Je ne voulais pas mourir dans un entrepôt à la dérive, au milieu d'une eau froide secouée comme une nappe, avec moi dessus à la place de la miette de pain, microscopique dans une immensité immense, six mille mètres d'inconnu sous moi et la nuit qui venait. Je ne voulais pas mourir dans la métaphore d'un monde en perdition. Je voulais bien mourir, même si je ne voulais pas, en tout cas pas comme ça. »
Un bibliothécaire qui voyage avec une urne sur un porte-conteneurs doit avoir une bonne raison de le faire. Et si cette raison était une histoire d'amour dont la clé se trouvait à Buenos Aires ?