Trois ans autour du monde sur un voilier de neuf mètres
Pendant 3 ans, de septembre 2010 à juillet 2013, Claire et Gaëtan sont partis voyager autour du monde sur leur voilier de 9 mètres. L'objectif était de réaliser leur rêve : faire le tour du monde, mais surtout de rencontrer des personnes au mode de vie différent, de « voir du pays », avant de construire leur propre vie.
D'avantage un carnet de voyage qu'un pur récit de mer, le livre Au Fil des Milles retrace tous les aspects de ce voyage autour du monde : rencontres, réflexions sur notre mode de vie, petites galères, grandes joies, expérience humaine, vie à bord, astuces... Le bateau est un moyen de transport lent et parfois inconfortable, qui permet d'accéder à des lieux uniques, l'esprit marqué par la magie ou la rudesse de la mer. Les « mots du capitaine » qui ponctuent le récit sont autant d'initiation à divers aspects du voyage en bateau : météo, mouillage, pêche, parcours...
À l'image de la façon dont le couple a vécu cette aventure, ce récit est simple et honnête avec une pointe d'humour permettant de relativiser les situations parfois compliquées ou cocasses. Marins, voyageurs ou rêveurs, ce livre est à la portée de tous !
« Pendant que Gaëtan fait les formalités à Dakar, je fais une dernière lessive dans la cour de la famille de Jean-Edouard. Tout le monde vient me voir et admirer mon manque de savoir-faire pour frotter le linge. Je n'ai pas la technique du « floutch-floutch » et demande à une gamine de me montrer. Elle a peut-être 10 ans et fait ça parfaitement. J'essaie de l'imiter mais sans succès alors je continue de frotter à ma façon, comme je peux, comptant aussi beaucoup sur les « actifs super nettoyants » de ma lessive. Je suis quand même un peu vexée de tout ce monde qui vient voir à quel point je ne suis pas efficace. Pendant ce temps, Gaëtan se fait draguer dans le bus de Dakar. Une charmante demoiselle lui a offert une clémentine. « Passe la clémentine au toubab! ». Le fruit est passé de main en main à travers le bus pour enfin arriver dans celles de Gaëtan. Nous avons vu Jean-Edouard offrir un soda à une demoiselle qui lui plaisait et revenir à sa place sans lui faire la causette. On a déduit que c'était la manière locale de signifier son intérêt pour une personne.»